Déception aux Nations unies après le refus de la France d’engager un contingent important de forces terrestres au Liban. Paris a décidé de doubler le contingent actuellement en place, soit seulement 200 soldats supplémentaires pour le moment. La ministre française de la Défense a pour sa part demandé des garanties pour la mission. Pour une FINUL efficace il faut des missions extrêmement précises et les moyens d’agir a précisé Michèle Alliot-Marie.
“Nous avions espéré – et nous ne nous en cachons pas – une contribution française plus forte même si nous sommes heureux de ce qu’ils nous donnent. D’autres pays ont fait des propositions et nous sommes bien persuadés de détenir ici les éléments d’une force solide qui sera multilatérale mais qui sera capable de mener à bien la tâche à accomplir” a insisté déçu le numéro 2 des Nations unies, Marc Malloch Brown. Trois autres pays européens, l’Italie, l’Espagne et la Belgique, étudient un projet de règles d’engagement qui leur a été soumis lors de la réunion des Nations unies de jeudi.