La Finlande : première de la classe ?

La Finlande : première de la classe ?
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Coup de projecteur sur la Finlande, un pays reconnu mondialement pour son système éducatif de pointe. Des observateurs étrangers se rendent régulièrement en Finlande pour tenter de percer le secret de sa réussite et comprendre ce paradoxe : le nombre d’heures de classe en Finlande est le plus bas de toute l’Europe et pourtant les Finlandais obtiennent les meilleures notes.

L’autonomie et la confiance sont à la base du modèle éducatif. Il faut dire que les élèves ont le même enseignant pendant six ans. Diplômés du deuxième cycle, les professeurs sont soumis à une formation continue de haut niveau.

L’analyste britannique Charles Leadbeater reconnaît les qualités du modèle finlandais, mais pour lui ce système ne convient pas à tous les pays. C’est un modèle à suivre, pas le seul modèle qui fonctionne.

Pour lui, ce qu’il faut vraiment retirer du système finlandais, c’est la manière d’enseigner. 10% seulement des candidats au poste de professeur le deviennent effectivement : la crème de la crème, qui dispose, par conséquent, d’une latitude de création et d’innovation dans leur classe.

Malgré les réticences de Charles Leadbeater, le modèle finlandais fait recette à l‘étranger.

Architecture des établissements scolaires, matériel pédagogique, d’autres pays viennent chercher en Finlande des fragments du système éducatif pour les intégrer dans leur propre modèle local.

Ainsi Heikki Luminen, un architecte finlandais, a été recruté par l’Emirat d’Abu Dhabi pour dessiner les plans d’une école.

Par ailleurs, un groupe de spécialistes de l‘éducation évalue les besoins des clients d’autres pays et leur propose une formule de système éducatif prêt à l’emploi.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

La Finlande garde ses frontières fermées avec la Russie

Finlande : Alexander Stubb remporte l'élection présidentielle

Présidentielle finlandaise : Alexander Stubb et Pekka Haavisto au coude à coude