PUBLICITÉJohn de Bristol en Grande-Bretagne :
“Alors que le nouveau président iranien, Hassan Rohani s’apprête à prendre ses fonctions, comment envisagez-vous l‘évolution des relations de son pays avec la communauté internationale et notamment avec l’Europe ?”
La réponse de Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) :
“C’est surtout avec le monde occidental que l’on attend une amélioration parce que les relations étaient plus que crispées entre l’Iran et les Etats-Unis d’un côté et les pays européens de l’autre. Les pays européens étaient peut-être même en pointe dans la critique de l’action du gouvernement iranien.
Les électeurs iraniens ont choisi la moins mauvaise des solutions. Le choix était limité puisqu’il fallait être habilité par le Guide suprême pour concourir aux élections. Mais dans la liste des candidats possibles, les électeurs iraniens ont choisi le plus ouvert, le plus réformateur et donc, il y a une volonté – il faut vérifier si elle est réelle ou non – du nouveau président iranien de s’ouvrir à l’occident.
Pour l’instant, chacun a un dossier prioritaire. Pour l’Iran, c’est la levée des sanctions, de l’embargo et les facilités commerciales ; pour les Européens, c’est bien sûr le dossier nucléaire. Il faut souhaiter effectivement qu’aussi bien les Européens que les Iraniens et les Américains saisissent la balle au bond et sortent par le haut de cette crise et de ce blocage des négociations.”
Si vous voulez vous aussi poser une question dans U talk, vous pouvez cliquer sur le bouton ci-dessous.