Une journée comme une autre au Musée du Louvre de Paris. Le guide d’un groupe de touristes chinois présentent des billets d’entrée en apparence normaux. Le numéro de série, la taille des polices, l’encre : tout était régulier. Seul la qualité du papier paraissait un peu différente. Pas suffisamment aux yeux des guichetiers pour leur interdire l’entrée. Le groupe est passé.
Mais quand, peu de temps après, un autre groupe de touristes chinois est arrivé avec des tickets tachés d’encre et une texture de papier encore différente, l’alarme s’est déclenchée.
Les fonctionnaires du musée parisien, l’un des plus visités au monde, ont alerté la police. Les enquêteurs de la police judiciaire parisienne ont alors découvert un trafic de tickets contrefaits en provenance de Chine, avec un soutien logistique dans la capitale française. Tel que rapporté par le quotidien Le Parisien, la police a pu retracer le fournisseur des guides touristiques parisiens, mais il venait de quitter son appartement dans le XIV arrondissement.
Dans le même temps, les bureaux de douane de Belgique ont pris contact avec leurs homologues français pour signaler la saisie d’un colis en provenance de Chine, contenant 4 000 tickets du Louvre contrefaits .
C’est en fait une véritable organisation qui distribuait aux guides touristiques les faux tickets pour le prix des vrais (12 €).
Le musée n’est pas encore en mesure de quantifier les dommages subis en raison de nombreux faux billets qui pourraient être encore disponibles. Les contrôles, cependant, sont devenus beaucoup plus stricts.