La Syrie disposée à adhérer à la convention sur les armes chimiques, et après?

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Par Euronews
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Le massacre du 21 août á la Ghouta, près de Damas, a fait entrer la guerre civile syrienne dans une nouvelle phase.
Selon l’opposition syrienne et des services de renseignement occidentaux, plus de 1400 personnes ont été tués par une attaque aux armes chimiques.

Les Etats Unis accusent le regime de Bachar al Assad et brandissent la menace d’une intervention militaire, sans attendre l’aval du Conseil de sécurité,
sans attendre non plus le rapport des inspecteurs de l’ONU. L’analyse des échantillons biologiques et environnementaux prélevés sur des victimes ou sur les sites des attaques est toujours en cours.

Aujourd’hui, le journal russe Kommersant a publié la proposition russe de contrôle des armes chimiques, selon laquelle Damas devra adhérer a l’OIAC, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, révéler les localisations de son arsenal, autoriser les inspections de l’OIAC, et enfin détruire les armes chimiques.

Si la Syrie qui n’a pas ratifié la convention sur les armes chimiques de 1993, et semble aujourd’hui reconnaître implicitement qu’elle possède des armes chimiques, le plan russe reste laborieux.

En Irak, à l‘époque de Saddam Hussein et de son supposé arsenal d’armes chimiques, les inspecteurs de l’ONU avaient été confrontés à une sorte de jeu du chat et de la souris. Les stocks de composants chimiques changeaient de localisation.

Enfin, une fois l’arsenal chimique recensé – les occidentaux l’estiment à 1000 tonnes en Russie – il faut le détruire, et donc construire des usines, développer des infrastructures…
Un processus qui pourait prendre une dizaine d’années, et qu’il paraît difficile d’enclencher, en pleine guerre civile.

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