LA NSA et les habitudes pornographiques des radicaux islamistes

LA NSA et les habitudes pornographiques des radicaux islamistes
Par Euronews
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Rien de tel que la pornographie pour discréditer quelqu’un. C’est le calcul qu‘à fait l’Agence de sécurité nationale américaine… ou comment l’exploitation de la surveillance électronique permet de découvrir les points faibles d’un individu afin de miner la crédibilité et la réputation d’un individu.

La NSA comptait souligner l’hypocrisie de certains individus surveillés qui d’une part prônent un Islam radical et pro-Jihad et de l’autre surfent allègrement sur des sites très explicites.

“Certaines de ces faiblesses, si elles sont révélées, remettent en cause la dévotion de ces personnes radicales à la cause jihadiste, menant à une réduction voire à la perte totale de leur autorité”, indique le document secret. Les six individus surveillés par la NSA vivraient tous en dehors des Etats-Unis même si l’un d’entre eux est décrit comme pouvant avoir soit la nationalité américaine soit le statut de résident permanent. Surtout, ils ne sont liés à aucun complot terroriste et ne sont accusés de rien par la justice américaine.

L’affaire a été révélée par le Huffington Post qui s’appuie sur un document fuité par Edward Snowden. Ce dernier est toujours activement recherché par Washington qui veut le juger pour avoir fourni des documents confidentiels à la presse, notamment sur les méthodes de surveillance des télécommunications par les Etats-Unis. Le document fourni par Snowden n’indique par ailleurs pas si la NSA comptait discréditer ces six personnes en laissant fuiter l’information dans la presse. La NSA n’a fait aucun commentaire, sans pour autant démentir ces révélations.

Pour Stewart Baker, ancien directeur juridique de la NASA cité par le Huffington Post, l’utilisation d’informations potentiellement embarrassantes pour atteindre les cibles reste saine. “Tout bien pesé, c’est plus juste et peut être même plus humain”, que de bombarder une cible explique-t-il.

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