Inde : accusé de viol sur sa fille, un diplomate français plaide non coupable

Inde : accusé de viol sur sa fille, un diplomate français plaide non coupable
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
PUBLICITÉ

Pascal Mazurier, un agent consulaire français accusé par sa femme indienne de viol sur leur fillette de trois ans, a plaidé non coupable lors d’une audience préliminaire lundi à Bangalore, dans le sud de l’Inde.

La juge indienne Shubha Gowdar, a fait lundi la lecture des charges lors d’une brève audience qui s’est tenue un mois après le renvoi de M. Mazurier devant la justice. “Il s’agissait d’une audience au cours de laquelle les charges retenues contre moi ont été énoncées. J’ai dit que j‘était innocent”, a déclaré M. Mazurier à l’AFP.

Une nouvelle audience doit se tenir samedi pour décider de la date du début du procès, a indiqué de son côté l’AFP le procureur B.T. Venkatesh. Cette audience devrait permettre de fixer les dates d’audition des premiers témoins.

Le juge “a lu les charges retenues contre Pascal Mazurier pour des infractions réprimées par le code pénal indien”, a confirmé le procureur.

Numéro trois du consulat français de Bangalore, Pascal Mazurier a effectué près de quatre mois de détention provisoire en Inde après la plainte en juin 2012 de Suja Jones, son épouse d’origine indienne, qui l’accuse d’avoir violé leur fille de trois ans. Il a toujours nié.

“Nous allions doucement vers un divorce. Je lui ai expliqué que je n‘étais pas d’accord avec le style d‘éducation qu’elle souhaitait pour nos enfants et que je demanderai la garde des enfants en cas de divorce”, a-t-il dit pour expliquer la plainte de son épouse. La justice indienne l’avait libéré sous caution en octobre 2012 avec interdiction de quitter Bangalore et en confisquant son passeport.

Les avocats de M. Mazurier mettent en avant une expertise ADN qui montre selon eux que l’ADN de la fillette n‘était présent sur aucun des prélèvements transmis à la justice par sa mère pour étayer sa plainte initiale. Ce qui prouverait, selon eux, que l’enfant n’a pas été violée.

M. Mazurier a pu revoir ses enfants le 31 janvier pour la première fois depuis le début de l’affaire, dans le cadre d’une demande faite auprès d’un juge des affaires familiales, a-t-il indiqué.

Son épouse accuse de son côté la France d’avoir soutenu son mari au détriment de la fillette, qui est de nationalité française.

(AFP)

Photo credit CC BY Flickr/Kalyan02

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Les journalistes ont eu un accès rare au sous-marin français à propulsion nucléaire de classe Rubis

Elections européennes : les Républicains font campagne sur l'immigration à Menton

La France et le Royaume-Uni échangent leurs gardes pour les 120 ans de l’Entente cordiale