Vol MH370 : le mystère perdure, nouvelle zone de recherche

Vol MH370 : le mystère perdure, nouvelle zone de recherche
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
PUBLICITÉ

Près d’une semaine s’est écoulée depuis la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines. Près d’une semaine, et le mystère reste intact, même si de nouveaux éléments apparaissent. L’hypothèse selon laquelle le Boeing 777 aurait pu continuer à voler pendant plusieurs heures après sa disparition des radars civils est de nouveau envisagée, et avec elle la piste d’un détournement.

Selon des enquêteurs américains, l’appareil aurait en effet régulièrement tenté pendant plusieurs heures de se connecter à un ou plusieurs satellites relais. Signal dont l’analyse suggère que l’avion aurait suivi une route aérienne couramment empruntée par les vols à destination du Proche-Orient et de l’Europe. Un appareil non identifié aurait même été repéré volant en direction des îles indiennes d’Andaman. Ce qui fait dire à certains experts que le vol a pu être délibérément dérouté par le pilote ou une personne ayant des connaissances en pilotage.

Autre élément troublant, les deux principaux systèmes de communication du Boeing (le “data reporting system” et le transpondeur qui transmet altitude et position de l’appareil) ont cessé d‘émettre à quatorze minutes d’intervalle. De quoi alimenter la thèse d’une déconnexion manuelle, même si ce décalage peut également être plausible en cas d’incendie.

Le ministre malaisien des Transports Hishammuddin Hussein n’a confirmé aucun de ces éléments. Néanmoins décision a été prise d‘étendre la zone de recherche “vers l’Est en mer de Chine méridionale, et vers l’Ouest dans l’Océan indien”. Les Etats-Unis n’ont pas attendu pour redéployer leur destroyer USS Kidd de la côte orientale de la péninsule malaisienne vers l’Océan indien.

Au total, plus d’une quarantaine de navires et presque autant d’avions sont mobilisés pour les recherches. Outre les Etats-Unis, onze pays y participent, dont le Viêtnam, le Japon, l’Inde et la Chine. Cette dernière a même réorienté une dizaine de satellites haute résolution pour aider à couvrir la zone de recherche de près de 90 000 mètres carré.

239 personnes, dont une majorité de Chinois, mais aussi quatre Français étaient à bord du vol MH370 reliant Kuala Lumpur à Pékin. L’appareil s’est volatilisé une heure après le décollage, dans la nuit de vendredi à samedi. Il était alors 1h30 heure locale (18h30 heure de Bruxelles).

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Dix ans après la disparition du vol MH370, le mystère reste entier

Aviation : des boulons manquaient sur le 737 d'Alaska Airlines

Etats-Unis: la suspension des vols intérieurs levée après une brève interruption