Goodluck Jonathan : cinq ans pour réduire les inégalités au Nigéria

Goodluck Jonathan : cinq ans pour réduire les inégalités au Nigéria
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Par Euronews
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Le Nigéria est devenue la plus grande économie du continent africain. Le pays est fondamental pour l’avenir de l’Afrique et a le potentiel pour devenir une puissance économique mondiale. Mais le chômage, la pauvreté, la violence menacent d’entraîner le pays vers le bas. Goodluck Jonathan, le président du Nigéria est l’invité de ‘Global conversation’.

Biographie

  • Goodluck Jonathan est né le 20 novembre 1957 à Otueke au Nigéria
  • Docteur en zoologie issu d’une famille modeste de fabricants de pirogues, il est élu en 1999 gouverneur adjoint de Bayelsa, l’Etat dont il est originaire, dans le sud pétrolifère
  • En 2005, le gouverneur, accusé de blanchiment d’argent, est destitué et Goodluck Jonathan prend les commandes jusqu’en 2007. Cette année-là, il est choisi comme vice-président sur le ticket d’Umaru Yar’Adua, et le duo est élu lors d’un scrutin entaché de fraudes. Avant même la fin du premier mandat, le chef de l’Etat décède des suites d’une longue maladie en mai 2010 et Goodluck Jonathan est propulsé à la tête de la puissance pétrolière
  • Il est élu président lors de l‘élection présidentielle du 16 avril 2011 avec 59 % des voix

Economie

“La croissance économique dans la plupart des pays africains ne se traduit pas directement dans l’amélioration des conditions de vie de la population et je crois que l’une des questions clés est celle de l’exclusion financière. C’est pourquoi nous mettons l’accent sur ​​le concept de l’inclusion financière . Et c’est la seule façon pour créer un environnement économique qui redistribue les richesses.”

Infrastructures

“L’idée est de créer des infrastructures, un véritable réseau ferroviaire ou routier à travers l’Afrique. Ainsi on pourrait transporter des biens d’un pays africain à un autre. On pourrait fournir des services d’un pays africain à l’autre, ce serait moins cher et plus facile. Si nous étions capables d’attirer les investisseurs et certains de nos partenaires pour le développement tels que l’Union européenne et d’autres organisations pour nous aider, nous serions en mesure de construire un réseau ferroviaire africain solide et moderne”.

Corruption

“La corruption existe. Je ne peux pas dire qu’il n’y en a pas dans le pays. Mais la corruption passive est plus importante que la corruption active. La corruption ne signifie pas seulement attendre avec un bâton que quelqu’un vole de l’argent et le frapper à la tête. Nous voulons mettre l’accent sur le renforcement des institutions pour empêcher qu’il y ait une occasion de voler (…) Je ne peux rien promettre. Et aucun président dans le monde ne peut promettre un niveau zéro de corruption. Tout comme les médecins disent qu’il est difficile de trouver quelqu’un totalement en bonne santé, ce qui implique d’accepter un certain niveau de morbidité. Mais personne n’accepterait cela, tout le monde veut être à 100% en bonne santé . Et ce que je dis, c’est qu’il est difficile d‘être à 100% bien”.

Terrorisme

“La question du terrorisme et de l’unité du Nigeria sont des choses différentes.
Le terrorisme n’existait pas Afrique. Après une certaine période, il s’est progressivement manifesté. Oussama ben Laden l’a exalté, maintenant l’ensemble de la région arabe, l’Afrique. Même si parfois, ils affirment vouloir islamiser le Nigeria, ils ne disent pas qu’ils veulent diviser le Nigeria. Ils veulent que le pays tout entier soit islamisé (…) Les terroristes ne viennent pas pour améliorer la société humaine, ils sont diaboliques, ils veulent destabiliser les sociétés. Mais ce que je peux vous promettre, sur cette question, c’est que nous travaillons très dur.”

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