Se faire un max de fric avec une idée simple ? Yo !

Se faire un max de fric avec une idée simple ? Yo !
Par Euronews
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C’est l’exemple même d’une idée simple qui, grâce à la magie des nouvelles technologies, se transforme en succès financier. C’est l’histoire de l’application mobile « Yo » qui ne sert qu‘à envoyer des “yo”. Le créateur de cette application aurait déjà séduit les investisseurs prêts à mettre plus d’un million de dollars sur la table.

Au départ, c’est une interjection prisée des rappeurs américains, ponctuant les fins de phrase. Pas de signification précise sinon pour dire « hé », « salut », voire « je suis d’accord ». Peu à peu, l’usage de cette interjection se généralise. On se donne du “yo” pour un oui ou pour un non.

Partant de constat, un féru de nouvelles technologies, Or Arbel, se dit qu’il y a un bon coup à faire. Il crée en quelques heures une application mobile (disponible sur iOS et Android) dont l’utilité se résume à envoyer des “yo” à ses amis. Lancement effectué le 1er avril… Cela a tout d’une blague. Et pourtant, ça n’en est pas une.

Dire bonjour à un ami ?
“yo” !
Envoyer un petit coucou à ses copines ?
“yo”!
Saluer un but marqué par son équipe de foot ?
“yo”!
Toutes les occasions sont bonnes pour s’envoyer des “yo”.
C’est inutile ? Peut-être.

Mais cela cartonne. Déjà 50 000 utilisateurs dans le monde et près de 4 millions de yo envoyés.
En plus techniquement, c’est aussi simple qu’un “yo” : on télécharge gratuitement l’application, puis on ajoute ses contacts depuis ses numéros de téléphone ou ses comptes Twitter et Facebook, on leur envoie des “yo” en attendant qu’ils nous en envoie en retour.
L’application est tellement facile d’usage qu’elle commence même à être piratée. Plusieurs utilisateurs l'ont signalé.

#YoBeenHacked brilliant. pic.twitter.com/2fPVngnCiJ

— Nick Starr (@Nick_Starr_) 20 Juin 2014

Les investisseurs, toujours à l’affût d’un bon coup, se laissent persuader de miser sur cette application. Deux mois et demi après le lancement de l’application « yo », ils se sont engagés pour plus d’un million de dollars. Avec l’espoir que cette affaire ne fasse pas trop le yoyo.

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