Les Bleus quittent le Brésil avec le sentiment du devoir accompli

Les Bleus quittent le Brésil avec le sentiment du devoir accompli
Par Julien Pavy
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La France peut sortir du Mondial brésilien la tête haute. Malgré un groupe jeune, (26 ans de moyenne d‘âge), peu expérimenté (20 sélections en moyenne par joueur), et amputé de sa star Franck Ribéry, Didier Deschamps a réussi à conduire les Bleus jusqu’aux quarts de finale du Mondial. ‘‘On est à notre place’‘, a conclu le sélectionneur après la défaite face à l’Allemagne. Le quart était en effet l’objectif de départ. Cap désormais sur l’Euro 2016, où les Bleus pourront viser encore plus haut.

Un parcours plus qu'honorable

La victoire contre le Honduras (3-0) et surtout la ‘‘raclée’‘ assénée aux Suisses (5-2) en phase de poules resteront les plus beaux moments de cette Coupe du monde pour les supporteurs français, qui s‘étaient mis à croire à une victoire finale. Mais la suite fut plus poussive, moins convaincante, d’abord contre l‘Équateur (0-0), puis face au Nigeria (2-0) en huitièmes de finale. Face à la grande Allemagne, leur bête noire, les Bleus n’ont pas démérité, mais ils ont manqué d’audace, de tranchant, d’expérience. La défaite est frustrante, mais au final logique face à une équipe qui rejoint pour la troisième fois d’affilée le dernier carré de la Coupe du monde.

Une bonne entrée dans la compétition ce soir, c'est bon pour la confiance ! #CM2014pic.twitter.com/4gYUGXRmYC

— Raphaël Varane (@raphaelvarane) 15 Juin 2014

L‘équipe de France peut revenir à Paris avec au moins un motif de satisfaction : quatre ans après le fiasco de Knysna, elle a reconquis le cœur de ses supporteurs grâce, bien sûr, aux victoires, mais aussi et surtout grâce à un état d’esprit irréprochable, entièrement tourné vers le collectif.

Tout au long du tournoi, les Bleus n’ont cessé de louer la bonne ambiance au sein du groupe, relayée via des tweets et des selfies ; une stratégie de communication payante pour le staff de Didier Deschamps, qui a permis de resserrer les liens entre les joueurs et les supporteurs.

Une génération prometteuse

Sur le terrain, les profanes ont découvert de nouveaux visages, qui font pourtant déjà sensation dans les championnats étrangers. Paul Pogba, 21 ans, sacré champion d’Italie avec la Juventus de Turin, est de l’avis de nombreux observateurs un futur très grand. Antoine Griezmann, 23 ans, joueur de la Real Sociedad, a été l’un des meilleurs buteurs du dernier championnat d’Espagne ; on se souviendra de ses chaudes larmes après la défaite contre l’Allemagne.

Et que dire des défenseurs Raphaël Varane (Real Madrid) et Mamadou Sakho (Liverpool) qui formaient la plus jeune charnière centrale de ce Mondial, après celle des Pays-Bas. D’autres joueurs, plus confirmés, comme Blaise Matuidi, Yohan Cabaye ou le gardien Hugo Lloris ont encore de beaux jours devant eux en équipe de France. Idem pour Karim Benzema qui, après un début de compétition en fanfare – trois buts en deux matchs – n’a plus jamais trouvé le chemin des filets, et laisse, au final, une impression mitigée dans ce Mondial. Avec ce socle de joueurs, la France peut entrevoir avec optimisme l’Euro 2016, qu’elle jouera chez elle. En revanche, d’autres joueurs comme Patrice Evra (33 ans) et peut-être Mathieu Valbuena (29 ans) ont peut-être disputé leur dernière compétition internationale sous le maillot bleu.

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