Le défi de la bancarisation en Afrique

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Par Euronews
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“Aujourd’hui en Afrique, seule une personne sur dix est bancarisée. Insuffisance des revenus, irrégularité des salaires, spécificité de l‘économie informelle : alors que l‘émergence économique est actée, le prochain défi du continent est celui de la bancarisation. Oui mais comment ? C’est la question que nous avons posée aux acteurs économiques et aux leaders politiques réunis à Brazzaville, au Congo, par Forbes Afrique”, explique, en guise d’introduction le correspondant d’euronews François Chignac.

Il est difficile d’aborder l’Afrique comme une entité unique, mais les problèmes en matière de bancarisation sont quasiment identiques d’un pays à l’autre, même si l’Afrique du Sud, les Etats du Maghreb et le Nigéria ont des taux de bancarisation supérieurs aux autres.

“Je crois que l’on peut être très optimiste parce que l’on a assisté, dans la dernière décennie, même dans les 20 dernières années, à l‘émergence de nouveaux grands réseaux de banques transnationales, mais aussi à l‘émergence de nouveaux acteurs sud-africains, marocains, et à l’essor des banques nigérianes. Et puis, le continent africain est la terre mondiale de l’innovation dans le “mobile-banking”. L’alliance des opérateurs et des banques va propulser une offre de service, que ce soit dans le paiement ou même dans le crédit et l‘épargne. Je ne parle même pas de la micro finance, dont l’Afrique n’est pas la terre d’origine, mais la micro finance, elle-même, croît extraordinairement rapidement dans le continent”, estime Jean-Michel Severino, directeur général de Investisseurs et Partenaires (I&P), et ancien Directeur Général de l’Agence française de développement.

Alpha Condé, Président de la République de Guinée :

“Pour créer un tissu économique, il faut que l’on compte sur les petites et moyennes entreprises. C’est-à-dire qu’il faut transformer les artisans en petites et moyennes entreprises. Donc, il faut que les banques africaines s’impliquent davantage. “

“Le grand combat, c’est la mise en place des infrastructures au niveau de nos états africains pour une meilleure, une large diffusion, pour toucher l’Africain le plus profond. Il faut donc créer cette proximité qui manque véritablement entre les banques, les micro-crédits et les populations”, estime, pour sa part, Jean-Jacques Bouya, Ministre à la Présidence de la République du Congo, chargé de l’aménagement du territoire et de la Délégation générale aux grands travaux.

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