Ouganda : machine arrière sur la loi anti-homosexuelle

Ouganda : machine arrière sur la loi anti-homosexuelle
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Par Euronews
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Interdire la “promotion” de l’homosexualité et rendre obligatoire la dénonciation de quiconque s’affiche homosexuel… La loi promulguée en février par les législateurs ougandais avait provoqué un tollé international.
Certes, le pays n’avait pas été jusque-là un parangaon de tolérance en la matière : la législation en vigueur depuis plus d’un demi-siècle punissait déjà les “relations charnelles conter nature” de la prison à vie.

La Cour constitutionnelle a finalement annulé ce qui avait été ajouté dans la loi en février, estimant que le quorum exigé par la Constitution lors du vote au Parlement n’avait pas été atteint.

Présent en salle d’audience dans sa robe pastorale noire, le pasteur Martin Ssempa, pourfendeur de l’homosexualité, avait fulminé contre Washington, accusé d’avoir “insufflé la sodomie dans notre pays”.

En juin, les Etats-Unis, en réaction à cette loi qu’ils qualifiaient d’“infâme” avaient sanctionné Kampala. Des programmes d’aide destinés au gouvernement avaient été suspendus.
Une mesure d’autant plus symbolique que Kampala fait pourtant figure de pays ami dans la région des grands lacs, et est aussi le plus gros pourvoyeur de soldats pour la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM).

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