Le compte à rebours a commencé pour la planète

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Par Euronews
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Les membres de la Convention de l’ONU sur le climat se sont réunis hier à Lima, capitale du Pérou, dans l’espoir de parvenir un accord international limitant le réchauffement climatique à 2° Celsius. Manuel Pulgar-Vidal, ministre péruvien de l’Environnement, est l’hôte de la 20e Conférence des parties (COP) : “il ne sera bientôt plus possible d’agir pour réduire ces émissions. Ne laissons pas passer cette chance. Les multiples opportunités et bénéfices économiques et environnementaux de l’action contre le réchauffement n’ont jamais été aussi clairs”.

Les communautés indigènes d’Amazonie, qui recouvre 60 % du territoire péruvien, sont parmi les plus exposées aux risques liés aux changements climatiques, et elles entendent bien le faire savoir. “Le peuple indigène est le premier à payer le prix, et souvent le prix le plus fort, de cette immense dette sans en avoir commis le crime, le crime de la crise du changement climatique”, se lamente Alberto Pizango, président de l’Association inter-ethnique de la Jungle péruvienne.

L’objectif de ces négociations, à terme, est de réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, puis de s’approcher de zéro en 2100. Les discussions en cours ne sont que le début d’un long processus qui aboutira, peut-être, à un accord fin 2015 à Paris.

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