Le président kényan Uhuru Kenyatta n'ira pas en prison, la CPI abandonne les charges

Le président kényan Uhuru Kenyatta n'ira pas en prison, la CPI abandonne les charges
Par Euronews avec Reuters, AFP
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Le président kényan Uhuru Kenyatta restera un homme libre: la Cour pénale internationale a renoncé à le poursuivre pour crimes contre l'humanité, sept ans après les pires violences de l'histoir

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Plus aucune charge ne pèse sur Uhuru Kenyatta.
Le président kényan, ravi d‘être innocenté, est félicité par ses proches : la Cour pénale internationale vient de renoncer à le poursuivre pour crimes contre l’humanité.
Faute de preuves suffisantes, les charges ont été retirées. La procureure Fatou Bensouda dénonce un manque de coopération entre la justice et le gouvernement et surtout des obstacles majeurs à son enquête : “Dans ma déclaration, j’ai parlé de témoins qui sont restés en dehors de l’affaire, de ceux qui ont été harcelés, intimidés au point d‘être terrifiés de venir témoigner. C’est une occasion perdue, c’est un jour très triste pour les victimes de ces crimes.”

Les associations de défense des droits de l’Homme ont déploré le retrait des charges, assurant que cela allait faire “reculer les efforts pour mettre fin à la culture établie de l’impunité du pays”.

Cet abandon est un revers pour la CPI mais le tribunal international de La Haye ne l’a cependant pas acquitté comme le demandaient les avocats du chef de l’Etat, et n’a pas exclu de rouvrir des poursuites en cas d’apparition de
nouveaux éléments.

Uhuru Kenyatta était accusé d’avoir été l’un des instigateurs des violences à caractère politique et ethnique qui ont fait plus de 1.200 morts après la présidentielle de 2007.

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