Trois personnes ont été blessées dans des heurts avec les forces anit-émeutes hier à Budapest. Des milliers de Hongrois s‘étaient mobilisés alors que
Trois personnes ont été blessées dans des heurts avec les forces anit-émeutes hier à Budapest. Des milliers de Hongrois s‘étaient mobilisés alors que le commissaire aux droits humains du Conseil de l’Europe publiait un rapport des plus critiques envers le Fidesz, le parti au pouvoir, et le Premier ministre Viktor Orban.
“Ce n’est pas ce à quoi nous nous attendions”, se lamente un retraité. “Nous pensions que Fidesz pourrait réorganiser la vie politique après les Socialistes, mais nous nous sommes trompés. Ils décident de tout seuls. Ils ont assez de sièges pour cela. Ils se contentent de siéger au Parlement et d’appuyer sur un bouton.”
“Le mieux serait que le gouvernement démissionne et que l’opposition reste au Parlement, mais je ne suis pas si optimiste. Je veux juste qu’ils retirent leurs projets les plus choquants”, ajoute une jeune Hongroise.
Réélu en avril, le Fidesz dispose des deux tiers des sièges à l’Assemblée nationale. D’après un sondage publié la semaine dernière en Hongrie, il est passé de 38 % de soutien en octobre, à 26 % en novembre.
Selon notre bureau à Budapest, les manifestants promettent de reprendre le mouvement l’année prochaine. Ils se sont donnés rendez-vous le 2 janvier..