Ebola, ce virus tueur

Ebola, ce virus tueur
Par Euronews
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C’est un des virus les plus dangereux pour l’homme. Son origine se trouve en Afrique, sur les bords du fleuve Ebola, là où a été recensée la première épidémie connue. Le virus Ebola a frappé à nouveau cette année, cette fois-ci en Afrique de l’Ouest sans que rien ni personne ne puisse l’arrêter.

On n’avait pas connu pire flambée d’Ebola depuis 1976. Cette année-là, le virus avait été repéré pour la première fois au Zaïre, devenu depuis la République démocratique du Congo. Précisément, dans un village proche de la rivière Ebola, d’où le nom donné à cette fièvre hémorragique hautement contagieuse et souvent mortelle.

Début 2014, les premiers cas d’Ebola sont répertoriés en Guinée, mais c’est en mars que les tests de laboratoire confirment qu’il s’agit bien d’une infection au virus Ebola.

Très présent sur le terrain, Médecins Sans Frontières (MSF), alerte : “l‘épidémie se propage à une vitesse exponentielle”. Mais de son côté, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) parle d’une pandémie “relativement petite”.

Pourtant, au mois de mai, le virus Ebola continue son expansion en Sierra Leone, puis au Liberia et au Nigeria. Le combat est inégal et les systèmes de santé des petits pays pauvres d’Afrique de l’Ouest s’effondrent. Seul le Nigeria parvient à vaincre le virus tueur.

Les ONG continuent de lutter avec comme seule arme, la prévention. Leur objectif premier est d‘éviter la contagion.

Premier cas européen d’Ebola, un missionnaire espagnol de 75 ans, Miguel Pajares. Il mourra quelques jours après son rapatriement du Liberia, c‘était au mois d’août.

C’est en s’occupant de lui qu’une aide-soignante espagnole est contaminée à son tour. Prise en charge à temps par une équipe médicale, elle arrive finalement à vaincre la maladie.
Alors que fin novembre, l’OMS annonce qu’Ebola a déjà tué près de 7 000 personnes, l’urgence de la situation pousse de nombreux laboratoires à mettre rapidement au point un vaccin pour lutter contre le virus tueur. Des vaccins, pour l’heure, encore expérimentaux.

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