Gravity : la "Wunderteam" au rendez-vous

Gravity : la "Wunderteam" au rendez-vous
Par Vincent Ménard
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Bienvenue dans Gravity, notre magazine hebdomadaire consacré au ski alpin, le sport numéro 1 en Autriche. On comprend pourquoi à la lecture des

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Bienvenue dans Gravity, notre magazine hebdomadaire consacré au ski alpin, le sport numéro 1 en Autriche.

On comprend pourquoi à la lecture des résultats avec la victoire de Marcel Hirscher au géant d’Alta Badia et le doublé réussi par les représentantes de la “Wunderteam” au super-G de Val d’Isère.

A bientôt 34 ans, Elisabeth Görgl aime toujours autant la vitesse et elle le prouve ce dimanche sur la piste Oreiller-Killy de la station savoyarde.

L’ancienne championne du monde de descente et de super-G, en 2011, est en retard au deuxième pointage intermédiaire.

Mais elle fait parler sa science de la glisse sur le bas du parcours pour devancer de cinq centièmes sa compatriote et championne olympique Anna Fenninger.

La détentrice du gros globe de cristal n’avait plus été à pareille fête depuis son succès à Sölden lors du géant d’ouverture.

Maze assure, Vonn trébuche

Les écarts sont minimes puisque Tina Maze, qui est toujours en tête de la Coupe du monde, ne termine qu‘à treize centièmes de seconde.

Soit l‘équivalent de trois mètres après plus de deux kilomètres de course !

Intouchable la veille lors de la descente, Lindsey Vonn pouvait égaler Annemarie Möser-Proll avec une 62e victoire sur le circuit.

Mais elle part à la faute quasiment à l’endroit où l’an passé, elle s‘était blessée au genou droit.

Mano a mano entre Jansrud et Hirscher

Chez les hommes, douze épreuves se sont déroulées depuis le début de la saison : six en vitesse avec à chaque fois Kjetil Jansrud sur le podium et six en technique avec autant de podiums pour Marcel Hirscher, large vainqueur ce dimanche sur la “Gran Risa”.

La pente extrême de la fameuse piste d’Alta Badia – avec des passages à plus de 50 % – ne lui fait pas peur.

Marcel Hirscher dompte la “Gran Risa” pour la deuxième année d’affilée et signe sa 27e victoire en Coupe du monde, soit une de plus que son glorieux aîné Franz Klammer.

Le natif d’Annaberg relègue à près d’une seconde et demie l’Américain Ted Ligety et les Français Thomas Fanara et Alexis Pinturault.

Sur les quatre géants organisés depuis le début de la saison, Marcel Hirscher en a gagné trois et au classement général, il n’a plus que 70 points de retard sur Kjetil Jansrud.

La magie de Killy

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Nous sommes le 17 février 1968, et un épais brouillard recouvre la station de Chamrousse où se disputent les épreuves de ski alpin des Jeux olympiques de Grenoble.

Le Français Jean-Claude Killy a déjà remporté la descente avec 8 centièmes d’avance sur son compatriote Guy Périllat avant de survoler le géant.

Il vise un troisième titre en slalom, mais Karl Schranz signe un meilleur chrono que lui.

Quelques minutes plus tard, coup de théâtre : l’Autrichien est disqualifié par le jury pour avoir raté deux portes lors de la deuxième manche.

C’est ainsi que Jean-Claude Killy rejoint Toni Sailer, auteur du même triplé en or lors des Jeux de Cortina d’Ampezzo douze ans plus tôt.

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Et si Pinturault imitait Killy ?

Après Jean-Claude Killy en 1967 et 1968, après Luc Alphand en 1997, Alexis Pinturault peut devenir le troisième Français à remporter la Coupe du monde.

Le skieur de Courchevel occupe pour l’instant la cinquième place du classement général, et il a tous les atouts pour faire encore mieux, selon notre consultant Franck Piccard.

Franck Piccard : “Cela peut être la bonne année pour Alexis. Il a changé de matériel, il a étoffé son palmarès et il a fait un début de saison assez bon, tant sur l’entraînement que sur ses premières courses. Lui est capable d’aller sur trois ou quatre disciplines avec un talent fou. Il a une capacité physique phénoménale. Cet Alexis, je le vois bien finir au moins sur le podium en fin de saison, mais on ne va pas le pousser. Il faut que ce soit lui qui soit capable de le ressentir et d’aller le chercher. C’est un très, très grand talent du ski français”.

“It’s snowtime”

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Alexis Pinturault et ses rivaux vont rester en Italie ce lundi pour disputer le slalom nocturne de Madonna di Campiglio.

Pour Gravity, rendez-vous dimanche prochain et d’ici là – vous en avez maintenant l’habitude – on se quitte avec les plus belles images du week-end : “it’s snowtime”.

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