"L'interview qui tue" visible en salles et sur internet

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Par Euronews avec AFP, Reuters
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En guise de messe de Minuit, rien ne vaut un film satirique controversé. A l’instar du Silent Movie Theatre de Los Angeles, quelque 200 salles

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En guise de messe de Minuit, rien ne vaut un film satirique controversé.
A l’instar du Silent Movie Theatre de Los Angeles, quelque 200 salles indépendantes ont autorisé ce jeudi la sortie de “The Interview”, “L’interview qui tue” en français, qui a valu au groupe Sony Pictures des menaces de pirates informatiques.

A l’issue de la séance, les spectateurs affichent des mines plutôt réjouies.

“C’est très drôle, très drôle, résume l’un d’eux. Les gens disaient, bon, je vais aller voir le film parce que c’est un engagement… Non seulement c’est un engagement de venir ici mais en plus c’est super drôle.”

“Je suis ici parce que je voulais soutenir les producteurs et réalisateur du film, qui ont été censurés par une instance étrangère, renchérit un autre spectateur. Je crois que personne ne devrait avoir le droit de censurer un travail, qu’il soit satirique ou non.”

Tels des héros, l’acteur Seth Rogen et le co-réalisateur du film Evan Goldberg ont reçu un accueil triomphal.

“L’interview qui tue” me en scène deux journalistes engagés par la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-un.

Il y a un mois, le groupe Sony Pictures a été la cible d’une cyberattaque. Les pirates informatiques ont exigé du studio de cinéma qu’il annule la sortie de “L’interview qui tue”.

Imputant l’attaque à Pyongyang et annonçant des mesures de rétorsion, Washington a exhorté Sony à faire fi des menaces et à sortir le film. C’est chose faite.

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