Alors que l'opposition de gauche se voit déjà remporter le scrutin législatif, le gouvernement sortant brandit l'épouvantail d'une rechute de l'économie grecque.
La perspective de législatives anticipées en Grèce est venue accroître l’incertitude en zone euro. D’autant qu’Alexis Tsipras, dont le parti de gauche Syriza est donné favori, n’a rien fait pour rassurer. “ Aujourd’hui, le gouvernement de Monsieur Samaras, qui pille notre société depuis deux ans et demi et avait déjà décidé de donner son accord à de nouvelles mesures d’austérité, relève du passé. Avec la volonté du peuple, dans quelques jours, les programmes d’austérité relèveront aussi du passé, “ a-t-il lancé.
Le premier ministre sortant, Antonis Samaras a pris acte de la défaite de son candidat à la présidentielle et a donné le ton de sa stratégie de campagne : brandir l‘épouvantail d’un retour en arrière. “ Nous avons accompli beaucoup au cours des deux ans et demi écoulés et nous sommes arrivés à deux doigts de l‘échéance finale. Les gens ne nous laisserons pas retomber dans la crise, dans l’isolement, dans les déficits et les prêts forcés. Le peuple n’acceptera pas de s‘être sacrifié pour rien, “ a-t-il déclaré.
Le Président sortant, Carolos Papoulias restera en fonction jusqu’en mars. -Son successeur sera désigné par le nouveau parlement issu des urnes.