Les électeurs grecs aspirent au changement

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Par Euronews avec AFP, Reuters, euronews
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Après le refus des députés grecs d‘élire Stavros Dimas comme président de la république, le Premier ministre Antonis Samaras a annoncé des élections

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Après le refus des députés grecs d‘élire Stavros Dimas comme président de la république, le Premier ministre Antonis Samaras a annoncé des élections anticipées, qui se tiendront le 25 janvier.

La bataille électorale va opposer le parti conservateur Nouvelle Démocratie (ND) et le principal parti d’opposition, le parti de gauche Syriza.

Le correspondant d’euronews à Athènes Stamatis Giannisis revient sur ce qui a conduit à cette crise politique :

“A partir du moment où le gouvernement n’a pas réussi à convaincre les 25 députés indépendants mais aussi ceux des plus petits partis de droite et de gauche de soutenir Mr Dimas comme président de la république, l‘élection générale était devenue inévitable. En tout cas, le gouvernement comme l’opposition étaient préparés à cette éventualité, d’autant que le mandat du président sortant devait s’achever dans deux mois. “

Elena Rizopoulou, euronews : “ Selon de récents sondages, Syriza a une avance de 2,5 à 6,5% sur Nouvelle Démocratie, même si cela ne suffit pas à lui garantir la majorité au Parlement. Quel est le sentiment dans les rues d’Athènes sur ces élections ? Les gens pensent-ils que Syriza puisse changer les choses?”

Stamatis Giannisis, euronews : “ En réalité, même si la plupart des électeurs ne veulent pas d‘élections anticipées, l’avance du parti de gauche Syriza dans les sondages sur le parti conservateur Nouvelle Démocratie montre bien que la majorité des Grecs aspirent à un changement politique. Ils apparaissent épuisés par ces quatre années d’austérité et ils demandent des politiques qui soient plus favorables au peuple.
Par ailleurs, les conservateurs au pouvoir semblent tout aussi déterminés à aller au combat durant cette période préélectorale, pour retourner la situation.”

Elena Rizopoulou, euronews : “ Il est certain que l‘élection complique encore plus les relations avec les bailleurs de fonds, et renvoie à la question de la sortie de la Grèce de la zone euro. La presse a qualifié ce lundi de” lundi noir “, avec l’effondrement de la bourse de plus de 11%…”

Stamatis Giannisis, euronews : “ Quand un événement politique aussi grave que la convocation d‘élections élection anticipée a lieu, les marchés boursiers ont toujours tendance à réagir. Et encore plus quand la scène politique est très polarisée, que certains membres de l’actuel gouvernement affirment ouvertement qu’en cas de victoire, le parti de gauche Syriza conduira la sortie du pays de la zone euro, et que Syriza de son côté rejette ces accusations, arguant qu’il renégociera l’accord de prêt au sein la zone euro.”

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