RDC : l'hôpital du Dr Mukwege menacé à cause de lourds impôts

RDC : l'hôpital du Dr Mukwege menacé à cause de lourds impôts
Par Laurence Alexandrowicz avec AFP
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L'hôpital du médecin Mukwege, en RDC, est soumis à un lourd impôt, qui menace son existence.

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Le docteur
Mukwege paie-t-il le prix de ses critiques contre le gouvernement congolais ?
Le célèbre médecin qui soigne les femmes violées a vu cette semaine son hôpital sommé de payer de lourds impôts. Kinshasa réclame à l’hôpital de Panzi plus de 40.000 euros par mois, une somme qui met en péril le travail dans cet hôpital public, le seul soumis selon Denis Mukwege a un tel harcèlement fiscal.

Jointe au téléphone, voilà la réaction de la directrice de l‘établissement : “Le travail qui se fait à l’hôpital est d’une importance vitale, cruciale, nous dit Naama Haviv, et il y a 300 patients en attente de soins qui ne peuvent pas être pris en charge en raison de cette action… Des survivants de violences sexuelles qui ne peuvent pas payer pour leur traitement, c’est un service public qu’aucun autre hôpital de la région n’a la capacité de fournir . S’il n’y a pas de solution l’hôpital pourrait vraiment être menacé de fermeture. Les salariés ne peuvent pas continuer à travailler sans être payés et les patients ne peuvent pas rester là en attente de traitement . C’est la vie des gens qui est en jeu.” En recevant fin novembre le prix Sakharov le docteur Mukwege avait dénoncé “l’insécurité et la mauvaise gouvernance” qui sont, selon lui, à la base de “l’extrême pauvreté” qui gangrène l’Est de la République Démocratique du Congo.

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