Après d'intenses combats aux abords du palais présidentiel, l'armée et les rebelles chiites ont conclu un cessez-le-feu.
Un cessez-le-feu aurait été signé entre l’armée yéménite et la milice chiite d’Ansaruallah, qui était parvenue à se rapprocher ce lundi du palais présidentiel, prenant notamment le contrôle d’une colline stratégique. Cet accord a été conclu après d’intenses combats qui ont fait plusieurs victimes.
La tension était montée d’un cran depuis samedi dans la capitale, Sanaa, après l’enlèvement du chef de cabinet du président, qui est également l’un des principaux artisans du projet de nouvelle Constitution. Un texte auquel s’opposent les rebelles houthistes, car il prévoit de découper le Yémen en six régions, ce qui les priverait d’un accès à la mer, l’une de leurs principales revendications.
Les miliciens n’ont cessé de gagner du terrain depuis qu’ils sont entrés dans la capitale en septembre dernier pour combattre le président Abd Rabbo Mansour Hadi. En quatre mois, les violences entre chiites et sunnites ont fait de nombreuses victimes.