Coup de projecteur sur les jeunes en Grèce, à quelques jours des élections législatives. Des jeunes partagés, pour certains, entre le désir de
PUBLICITÉCoup de projecteur sur les jeunes en Grèce, à quelques jours des élections législatives.
Des jeunes partagés, pour certains, entre le désir de quitter leur pays pour trouver un emploi et l’envie de voir un changement positif pour leur avenir.
Giota Vamvaka, elle, avait songé à partir à l‘étranger, mais c‘était finalement trop dur de quitter ses proches.
Après un baccalauréat en sociologie, elle poursuit des études en art dramatique.
“Le seul métier que j’ai réussi à trouver, à la fois avant et pendant mes études, c’est celui de serveuse, rien d’autre, dit-elle. Faire du café, servir, être derrière le bar, c’est un emploi standard de survie à temps partiel”.
Son colocataire, Thalis Politis, n’a pas trouvé non plus un emploi dans le secteur pour lequel il avait décroché un diplôme, les arts graphiques. Il étudie dans la même école d’art dramatique que Giota. Il souhaite un changement en Grèce et compte bien voter. “Je pense que c’est notre devoir de voter parce que nous sommes jeunes et que le changement viendra de nous. Si nous ne prenons pas les choses en main, rien ne se passera”.
Thalis a trouvé un rôle dans une petite production théâtrale. Il est payé 10 euros pour chaque représentation.