Retrait de la nationalité française : les terroristes en première ligne

Retrait de la nationalité française : les terroristes en première ligne
Tous droits réservés 
Par Laurence Alexandrowicz avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Le Conseil constitutionnel déchoit un citoyen de la nationalité française. Un bon signe dans la lutte contre le terrorisme pour le gouvernement.

PUBLICITÉ

Retirer la nationalité française aux terroristes devrait être facilité.
Car à Paris, le Conseil constitutionnel a validé la déchéance de nationalité d’un Franco-Marocain condamné pour terrorisme. Manuel Valls avait signé le retrait de la nationalité de Ahmed Sahnouni en mai, mais l’avocat du jihadiste avait questionné la constitution.
Ce Marocain, naturalisé français en 2003, avait organisé une filière de recrutement au jihad.

“Supprimer la nationalité à ceux qui ont commis des crimes odieux, dit Jean-Jacques Daniel, un Parisien, je crois que c’est une bonne chose. Ils ne méritent pas d‘être Français.”
“J’ai entendu récemment parler de programmes de réinsertion en Angleterre pour intégrer un programme de déradicalisation, rajoute Maxime. Je pense que cette piste est meilleure, les identifier et les superviser et les déradicaliser sans nécessairement leur retirer la nationalité.”

Pour répondre à ceux qui se posent des questions, les frères Kouachi, auteurs de la tuerie de Charlie Hebdo, n’auraient pas pu en bénéficier. Issus de l’immigration, ils n’avaient pourtant qu’une nationalité, française, et la loi interdit de créer des apatrides. Seulement neuf déchéances de nationalité ont été recensées depuis 1973.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Les journalistes ont eu un accès rare au sous-marin français à propulsion nucléaire de classe Rubis

Attaque au couteau "terroriste" dans une église de Sidney

Elections européennes : les Républicains font campagne sur l'immigration à Menton