Le nouveau gouvernement grec passe à l'action

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Par Euronews avec AFP
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Un gouvernement de “salut national”, prêt à “verser son sang” pour “rétablir la dignité des Grecs” sans toutefois aller à “une rupture désastreuse”

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Un gouvernement de “salut national”, prêt à “verser son sang” pour “rétablir la dignité des Grecs” sans toutefois aller à “une rupture désastreuse” avec l’Union européenne : le Premier ministre grec Alexis Tsipras a fixé à son équipe une ligne de conduite double qui a suscité l’inquiétude des marchés. Tsipras, l’air grave, s’est montré déterminé et encourageant :

“Nous prouverons que tous les Cassandres ont tort. Nous n’irons pas à un affrontement destructeur, mais nous ne continuerons pas une politique catastrophique, une politique de sujétion.”

Le nouveau ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a souhaité voir naître un “New Deal paneuropéen” pour aider l’Europe “à la reprise”.

Le Ministre délégué à l’assurance sociale Dimitris Stratoulis a annoncé sa priorité :

“Premièrement, nous allons rétablir les retraites ainsi que la prime de Noël pour tous les retraités qui reçoivent moins de 700 euros par mois.”

Les prêts de 240 milliards d’euros concédés à la Grèce étaient conditionnés à la mise en place d’une politique d’austérité drastique. Ils ont évité la faillite de la Grèce, mais ont plongé le pays dans une récession profonde et entraîné l’explosion du chômage.

Selon notre correspondant à Athènes, Stamatis Giannisis, “pour ce Conseil des ministres inaugural, Alexis Tsipras semble avoir abandonné la rhétorique très dure de la campagne électorale pour adopter une approche plus réaliste, à la fois dans les relations de son gouvernement avec ses partenaires européens et sur les très difficiles dossiers internes au pays.”

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