Pour Israël, le Hezbollah est le bras de Téhéran

Pour Israël, le Hezbollah est le bras de Téhéran
Tous droits réservés 
Par Laurence Alexandrowicz avec AFP, REUTERS
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Israël accuse Téhéran d'être derrière l'attaque du Hezbollah. La République islamique confirme son soutien au mouvement chiite libanais.

PUBLICITÉ

Israël enterre ses morts, les deux soldats tués hier dans le Golan par le Hezbollah, et accuse directement l’Iran d‘être derrière cette attaque. Dans sa revendication, le Hezbollah avait clairement expliqué avoir vengé le raid attribué à Israël le 18 janvier, qui avait tué six membres du mouvement et un général iranien.

“L’Iran est le responsable de l’attaque d’hier contre nous depuis le Liban, a déclaré Benjamin Netanyahu. C’est ce même Iran qui essaye d’obtenir un accord, avec les grandes puissances, qui lui permettrait de développer des armes nucléaires, accord auquel nous nous opposons fermement.”

Il semble que le Hezbollah et Israël veulent éviter la surenchère. Les alliés iraniens du Hezbollah avaient promis de venger leur général, et ne cachent pas leurs positions.

“Il ne fait aucun doute que le chemin sacré que la résistance islamique héroïque et courageuse a choisi est la meilleure voie face à l’occupation du régime sioniste, ses machinations et ses intérêts dans la région, a réagi l’Iranien Alaeddin Boroujerdi, président du comité parlementaire pour la sécurité nationale et la politique extérieure. Comme vous le savez nous soutenons ce chemin de résistance et nous continuerons à le faire.”

Un casque bleu de l’Onu, un Espagnol, a lui aussi trouvé la mort mercredi lorsque l’armée israélienne a riposté. Madrid réclame une enquête complète de l’Onu et une condamnation
“publique et sans équivoque“ du Hezbollah par le Conseil de sécurité.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le Hezbollah serait peu enclin à l'escalade avec Israël

Israël affirme avoir intercepté 99 % des drones et missiles lancés par l'Iran

Aide humanitaire : selon l'ONU, Gaza est en pénurie extrême de nourriture et d'eau