Gravity : qui va briller lors des Mondiaux ?

Gravity : qui va briller lors des Mondiaux ?
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Par Vincent Ménard
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Bienvenue dans ce numéro spécial de Gravity consacré aux championnats du monde de ski alpin. Ils débutent ce mardi et se poursuivront jusqu’au 15

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Bienvenue dans ce numéro spécial de Gravity consacré aux championnats du monde de ski alpin.

Ils débutent ce mardi et se poursuivront jusqu’au 15 février dans les stations de Vail et de Beaver Creek.

Gros plan sur ceux qui, à notre avis, pourraient faire le plein de médailles dans le Colorado.

Ted, Marcel, Kjetil et les autres

Ted Ligety va remettre en jeu ses trois titres mondiaux décrochés à Schladming il y a deux ans : en géant, en super-G et en combiné. L’Américain n’a gagné qu’une seule course depuis le début de la saison, mais c‘était justement à Beaver Creek.

Marcel Hirscher en est lui à six victoires cet hiver, en slalom et en géant. L’Autrichien – un modèle de régularité – visera des médailles dans ces deux disciplines. Histoire d‘étoffer un palmarès déjà bien fourni avec trois globes de cristal.

Au classement général de la Coupe du monde, il devance actuellement le Norvégien Kjetil Jansrud, le digne successeur d’Aksel Lund Svindal. Malgré la concurrence de Dominik Paris, Hannes Reichelt et Mathias Mayer, le Viking se montre dominateur dans les épreuves de vitesse.

Une piste truffée de pièges

Kjetil Jansrud sera donc le grand favori du super-G prévu mercredi et de la descente qui doit se disputer trois plus tard sur la “Birds of Prey” de Beaver Creek.

Une piste dont nous parle notre expert, l’ancien champion olympique Franck Piccard.

Franck Piccard : “Il y a de la technique à avoir dans une grande pente en vitesse type super-G ou descente, c’est toujours délicat. Il ne faut pas se leurrer, on a peu de repères, il faut réagir au centième de seconde et c’est bien difficile à appréhender. Et puis ensuite on entre sur des longs plateaux avec en général de très grosses bosses au bout, donc il y a peu de visibilité. Il faut avoir un repérage, un sens de l’orientation dans l’espace parfait, sinon on tombe à côté de la porte ou de la trajectoire idéale. Et puis autre difficulté : c’est une piste qui est toujours bien préparée, assez dure sur le plan du revêtement, donc on est très rapidement fatigué. On est dans le Colorado, on est à plus de 3.000 mètres d’altitude, alors au bout d’1 minute 30, ça commence à être un peu le brouillard et on a souvent beaucoup de mal à finir cette course avec l’esprit clair.”

Lindsey, Anna, Tina et Mikaela

Si les hommes ont rendez-vous sur la “Birds of Prey”, c’est sur la “Raptor” que les meilleures skieuses de la planète vont en découdre. Nous avons choisi de vous présenter quelques-unes des grandes stars du circuit, à commencer par Lindsey Vonn.

L’Américaine reste sur une victoire à Saint-Moritz, sa 64e en Coupe du monde, soit davantage que n’importe qui. Mais Lindsey Vonn a une revanche à prendre sur le sort, car elle s‘était blessée au genou droit lors des Mondiaux de Schladming.

Ce mardi, Anna Fenninger sera l’une de ses principales rivales en super-G. L’Autrichienne, qui en est la championne olympique, est aussi capable de briller en descente et en géant; elle a d’ailleurs remporté le premier de la saison à Sölden.

Encore plus polyvalente, la Slovène Tina Maze, la seule skieuse qui devrait prendre le départ de toutes les courses et avec à chaque fois de réelles chances de médailles. Par le passé, elle s’est déjà imposée dans les cinq disciplines.

En slalom, tous les regards seront tournés vers la jeune Mikalea Shiffrin qui fêtera ses 20 ans le mois prochain. La native de Vail – qui sera donc devant son public et sur une piste qu’elle connaît par coeur – a déjà tout gagné entre les piquets.

L’interminable attente de Marielle Goitschel

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Nous sommes le 8 août 1966 et Marielle Goitschel ne le sait pas encore, mais elle devra attendre 30 ans avant de se voir remettre la médaille d’or de la descente des championnats du monde.

Sur les pentes de la station chilienne de Portillo, la Française gagne le géant et le combiné, et termine deuxième du slalom derrière sa compatriote Annie Famose.

En descente, elle n’est devancée que par Erika Schinegger qui en fait, après examen médical, s’avère être un homme.

Opéré pour changer de sexe, celui qui porte aujourd’hui le nom d’Erik Schinegger a raconté son histoire dans un livre intitulé : “L’homme qui fut championne du monde”.

It’s snowtime

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On se retrouve dimanche prochain pour un nouveau numéro de Gravity.

Avant cela, coup de chapeau à la Suédoise Lotten Rapp qui a remporté la deuxième étape du Freeride World Tour à Fieberbrunn, en Autriche.

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