Rétromobile : la voiture de collection tient salon à Paris

Rétromobile : la voiture de collection tient salon à Paris
Par Anne Glémarec
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Elles dormaient depuis un demi-siècle dans une propriété reculée de l’ouest de la France. 60 voitures de collection appartenant au transporteur

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Elles dormaient depuis un demi-siècle dans une propriété reculée de l’ouest de la France. 60 voitures de collection appartenant au transporteur français “Roger Baillon“http://www.patrimoinedefrance.fr/Une-collection-d-exception-la sont vendues aux enchères au Salon Rétromobile, porte de Versailles à Paris.

Bugatti, Hispano-Suiza, Talbot-Lago, Maserati, Ferrari, Delahaye, autant de marques mythiques composent cet extraordinaire trésor. L’occasion unique pour les passionnés de restaurer des véhicules dont certains datent des débuts de l’automobile, jusqu’aux années 70. Leur état de conservation est jugé exceptionnel par les spécialistes. Parmi eux : Pierre Novikoff, expert chez Artcurial Motorcars, qui organise la vente. “ Nous espérons en obtenir peut-être plus de 20 millions d’euros. Ce serait bien. Parce que vraiment, c’est l’opportunité d’une vie d’acheter des voitures réparables des années 40 et 50, “ explique-t-il.

Parmi les joyaux de cette 40ème édition du salon Rétromobile, les toutes premières Pegaso, des voitures espagnoles d’avant-garde produites après la seconde guerre mondiale. La fragilité et l’isolement de l‘économie franquiste ont cependant coupé court à l’essor de la marque. Cette partie de l’exposition fait la fierté du directeur du salon, François Melcion. “ Pegaso, c’est une petite marque espagnole. Ils ont fabriqué 84 véhicules, c’est assez peu. Et nous avons réussi à réunir cette année 14 exemplaires, c’est-à-dire un sizième de la production ! “ se félicite-t-il.

Tapis rouge également cette année au constructeur français Bugatti. Pour la toute première fois, le salon accueille trois Bugatti royales fabriquées entre 1926 et 1933. Elles ont été exceptionnellement prêtées par le musée national Cité de l’automobile. A sa tête, Martin Biju-Duval, explique la valeur inestimable de ces pièces : “ Ettorre Bugatti, au début des années 1925, avait une devise : rien n’est trop beau, rien n’est trop cher. (L’idée) c‘était de fabriquer la voiture la plus extraordinaire possible, la plus luxueuse possible. Et donc cette voiture était destinée à être vendue uniquement aux chefs d’Etat et aux rois européens. “

Plus de 500 véhicules sont exposés cette année sur les 46.000 mètres carrés du salon. De quoi occuper et surprendre les 100.000 visiteurs attendus jusqu‘à ce dimanche inclus.

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