Attentats de Copenhague: deux hommes inculpés de complicité

Attentats de Copenhague: deux hommes inculpés de complicité
Par Olivier Peguy avec AFP, Reuters
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Deux hommes ont été inculpés au Danemark après les attentats de ce week-end à Copenhague. Ils sont accusés de complicité avec l'auteur présumé des attaques qui ont fait deux morts. Le tireur présumé a

PUBLICITÉ

Au Danemark, les enquêteurs poursuivent leurs investigations après les attentats meurtriers de ce week-end à Copenhague. Ce lundi, la police a annoncé avoir inculpé deux hommes qui auraient aidé le suspect à faire disparaître son arme et à se procurer une cachette. Les deux individus, arrêtés hier, ont été placés en détention.

Les enquêteurs cherchent toujours à faire la lumière sur ce double attentat.
La première attaque a eu lieu samedi après-midi dans un centre culturel où avait lieu un débat sur l’islamisme et la liberté d’expression. Un des participants, un réalisateur danois, a été tué.
La deuxième attaque s’est produite à l’extérieur d’une synagogue. Un homme qui montait la garde a été tué.

Le tireur présumé a ensuite été abattu par la police.
D’après les médias danois, il s’appelle Omar el-Hussein.
Né au Danemark, âgé de 22 ans, il était fiché pour acte de délinquance.

A-t-il voulu reproduire les attentats de Paris ?
En tout cas, les cibles sont similaires : – un dessinateur qui avait caricaturé le prophète Mahomet, en l’occurrence Lars Vilks. A Paris, en janvier, c’est la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo qui était visée. – un site de la communauté juive, en l’occurrence une synagogue. A Paris, c‘était une supérette casher.

La chef du gouvernement danois, Helle Thorning-Schmidt, qui s’est rendue dimanche à la synagogue, a rappelé que “personne ne doit pouvoir impunément attaquer la société danoise ouverte, libre et démocratique”.

Cette tragédie a un retentissement européen, posant la question du terrorisme islamiste et de la protection des juifs en Europe. Le Premier ministre français Manuel Valls a utilisé pour la première fois le terme d’“islamo-fascisme” pour qualifier la menace pesant sur l’Europe. “Pour combattre cet islamo-fascisme, puisque c’est ainsi qu’il faut le nommer, l’unité doit être notre force. Il ne faut céder ni à la peur, ni à la division”, a-t-il déclaré ce lundi matin sur RTL (voir interview ici).

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Attaque au couteau "terroriste" dans une église de Sidney

Un homme suspecté d'être membre actif du groupe Etat islamique arrêté en Italie

Russie : trois personnes arrêtées lors d'une opération antiterroriste au Daghestan