Londres s'interroge après le départ de trois adolescentes en Syrie

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Par Fabien Farge avec AFP. Reuters
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Au premier jour de classe après les vacances de février, c’est l’effroi qui a saisi la classe politique du pays alors que ces trois jeunes filles

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Au premier jour de classe après les vacances de février, c’est l’effroi qui a saisi la classe politique du pays alors que ces trois jeunes filles d’une quinzaine d’années sont soupçonnées d’avoir rejoint l’Organisation État Islamique.

De “bonne famille” et bien intégrées selon la police, elles se sont pourtant envolées mardi dernier pour Istanbul, probablement pour tenter de rallier la Syrie.

Pour le Premier ministre David Cameron : “nous avons tous un rôle à jouer pour empêcher que des gens aient leur esprit empoisonné par cet épouvantable culte de la mort, chaque école, chaque université et chaque communauté” doit prendre ses responsabilités”.

Le directeur de la Bethnal Green Academy qui jouit d’une excellente réputation a insisté sur le fait que l‘école prônait les “valeurs britanniques de démocratie, tolérance et respect”. Il a aussi indiqué que l’accès aux réseaux sociaux était “strictement encadré” et que les élèves n’avaient accès ni à Twitter ni à Facebook sur les ordinateurs de son établissement.

Ankara a rappelé que les autorités britanniques les avaient prévenues tardivement, mais que les deux pays coopéraient “étroitement sur cette affaire et dans la lutte contre le terrorisme”.

Selon les experts cités par l’AFP, quelque 550 femmes originaires des pays occidentaux seraient parties rejoindre l’EI, dont une cinquantaine de Britanniques.

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