La gendarmerie des transports aériens a ouvert une enquête. Ils seraient cinq peut être six à avoir survolé certains lieux stratégiques dans la nuit
La gendarmerie des transports aériens a ouvert une enquête. Ils seraient cinq peut être six à avoir survolé certains lieux stratégiques dans la nuit de lundi à mardi notamment les abords de l’ambassade des Etats-Unis, la place de la Concorde et une partie des Champs-Élysées et la Tour Eiffel.
En plein plan Vigipirate et alors que la capitale française est quadrillée par de très nombreuses forces de l’ordre, l’affaire suscite la polémique.
“Pour l’instant, ce que l’on voit depuis que ces vols de drones ont commencé, fin d’octobre au-dessus de centrales nucléaires, c’est qu’il n’y a pas de jet d’objets. Ces drones ne s‘écrasent pas non plus au sol. Donc manifestement ces drones sont utilisés par des personnes qui savent s’en servir, sans qu’on puisse déterminer pour autant s’il s’agit de professionnels ou de pures geeks ; ça pourrait même être des adolescents qui seraient vraiment experts dans le maniement de ces petits engins qu’on trouve dans le commerce”, explique Jean-Marc Tanguy, journaliste spécialisé dans les questions militaires.
Les survols du territoire français par des drones ne cessent de se multiplier depuis ces derniers mois. Outre six centrales nucléaires, le site de l‘île Longue en rade de Brest où sont basés les sous-marins nucléaires français et l‘Élysée ont également été concernés.
Des survols dont le but et les auteurs restent donc, pour l’heure, bien mystérieux. Parmi les hypothèses, une hypothétique agence de tourisme venue d’Asie qui souhaiterait filmer une publicité.