Energie : vers une Europe plus intégrée

Energie : vers une Europe plus intégrée
Par Euronews
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L’Union européenne est le plus gros importateur d‘énergie au monde. 55% vient de l’extérieur. Or ces approvisionnements sont fragilisés par l‘épreuve

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L’Union européenne est le plus gros importateur d‘énergie au monde. 55% vient de l’extérieur. Or ces approvisionnements sont fragilisés par l‘épreuve de force avec la Russie. Pour gagner en indépendance, la Commission propose une stratégie : une Europe interconnectée au maximum et avec des sources plus nombreuses, surtout en gaz.

“ Nous allons diversifier nos fournisseurs de gaz en promouvant ce que l’on appelle le corridor sud et les connexions avec l’Azerbaïdjan et le Turkménistan. Nous allons travailler sur des interconnexions avec l’Algérie, la péninsule ibérique et le territoire français à travers notamment l’interconnecteur Midcat dans les Pyrénées “, a expliqué le commissaire européen à l’Energie et au Climat Miguel Arias Cañete.

Mais l’Europe doit concilier sa sécurité énergétique avec les engagements qu’elle a pris pour lutter contre le changement climatique.
Les 28 ont notamment fixé à 27% l’objectif des économies d‘énergie à l’horizon 2030. Pour les ONG comme le Réseau Action Climat, ce n’est pas assez ambitieux.

“ Si on relevait cet objectif à 40%, cela réduirait fortement la facture en termes d’importations de gaz et de pétrole depuis la Russie, le Moyen-Orient etc. Cela contribuerait aussi à augmenter le pouvoir d’achat des gens pour mieux isoler leurs maisons “, argumente Wendel Trio, directeur Europe de l’ONG.

Pas question non plus d’ouvrir le débat sur le nucléaire ou le charbon. Chaque pays reste libre de choisir son éventail énergétique, souligne la Commission.

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