La fessée du Conseil de l'Europe à la France

La fessée du Conseil de l'Europe à la France
Par Laurence Alexandrowicz avec AFP, Le Monde
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Gifle et fessée, est-ce permis ? La France devrait se prendre une bonne raclée, une condamnation du Conseil de l'Europe.

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Pour ou contre la fessée, la gifle ? La France se fait taper sur les doigts par le Conseil de l’Europe, qui devrait ce mercredi, selon le journal le Monde, condamner l’Hexagone.
La décision de l’instance européenne ne sera pas contraignante, mais symbolique.
Le Conseil de l’Europe avait été interpellé par une ONG britannique qui reproche à la loi française de ne pas interdire totalement les châtiments corporels envers les enfants.

Un sujet qui fait débat en France. Et pas seulement chez les politiques.

“Moi, je n’ai pas été traumatisée. Regardez, je suis bien, dit une femme sur le marché d’Aubagne.
-“Vous n’en voulez pas à vos parents ?”
“Pas du tout. Jamais de la vie. Je trouve que c’est très bien. Ils devraient en donner un peu plus de fessées, cela irait un peu mieux.”

En 2007, 87% des parents disaient avoir donné des fessée. Pour les anti-fessées, le coup n’a pas d’efficacité, si ce n’est démontrer l’impuissance des parents.

“Un enfant, on lui parle, dit ce papa. On lui fait comprendre des choses tout simplement. On n’a pas besoin parce que cela les incite à eux-même reproduire ce que nous on va lui transmettre.”

En 2013, la justice française avait condamné à 500 euros d’amende un père qui avait déculotté son fils de 9 ans pour lui donner une fessée.

Alors que la France se demande encore s’il faut ou nons laisser les parents décider de l‘éducation pour leurs enfants, la Suède a interdit les châtiments corporels depuis 36 ans.

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