Le message du Secrétaire d‘État américain au chef du gouvernement israélien est clair. John Kerry est en pleine discussion le nucléaire iranien, en
Le message du Secrétaire d‘État américain au chef du gouvernement israélien est clair. John Kerry est en pleine discussion le nucléaire iranien, en Suisse. Et seuls les 5 membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne, assis à la table des négociations, ont leur mot à dire.
“Personne n’a présenté d’alternative plus viable quant à la façon d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Alors, que certains disent simplement à l’Iran de capituler, ce n’est pas une option. D’ailleurs aucun des autres négociateurs occidentaux ne nous soutiendraient”, insiste le chef de la diplomatie américaine. Une fois n’est pas coutume, la véhémence du Premier ministre israélien a semble-t-il rapproché la délégation occidentale et la délégation iranienne, emmenée Mohammad Jawad Zarif.
“Il y a d’importants fossés qu’il faut combler, mais cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas capables d’avancer. Nous avons un problème très sérieux, c’est la pression qui nous est imposée par les pays va-t-en-guerre”, conclut le ministre iranien des Affaires étrangères.
Si le discours de Benjamin Netanyahu au Crongrès américain a profondément agacé la Maison Blanche, ici à Téhéran le Premier ministre israélien semble plutôt amuser la presse.