"Bloody Sunday" : 50 ans après, le combat continue rappelle Barack Obama

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Par Euronews avec AFP
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50 ans après la répression brutale d’une marche pour les droits civiques, le “Bloody Sunday”, ils traversent le même pont que les manifestants

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50 ans après la répression brutale d’une marche pour les droits civiques, le “Bloody Sunday”, ils traversent le même pont que les manifestants d’alors.
Barack Obama, le premier président noir des Etats-Unis, son épouse Michelle et leurs deux filles sont entourés de manifestants présents en 1965. Il y a aussi George W. Bush et sa femme Laura.

“Si vous pensez que rien n’a changé ces 50 dernières années, demandez à quelqu’un qui a vécu à Selma, Chicago, ou Los Angeles dans les années 50, a déclaré Barack Obama, face à quelque 40 000 personnes.
Demandez à une femme chef d’entreprise qui aurait peut-être été affectée à un poste de secrétaire dans les années 50 si rien n’a changé.
50 ans après le “Bloody Sunday”, notre marche n’est pas finie mais nous nous rapprochons du but.
239 ans après l‘établissement de cette nation, notre union n’est pas parfaite mais nous nous rapprochons du but.”

Le 7 mars 1965, sur le pont Edmund Pettus qui enjambe le fleuve Alabama, dans la petite ville de Selma, des centaines de manifestants défilant pour les droits civique et le vote des Noirs dans les Etats du Sud sont repoussés par les forces de l’ordre.
Symbole de la violence policière, cette journée marque un tournant dans la lutte pour les droits civiques. Quelques mois plus tard, en août, le Voting rights Act garantit le droit de vote aux afro-américains.

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