Tunis : la frayeur des survivants

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Par Laurence Alexandrowicz avec AFP
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Depuis leur lit d'hôpital, les victimes de l'attentat témoignent. Un troisième Français pourrait être mort.

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Recouvert du drapeau tunisien, le cercueil de Aymen Morjane. Ce policier a été tué dans l’attaque de mercredi, alors qu’il tentait de stopper les agresseurs.
Le ministre de l’Intérieur lui a rendu hommage.
Parmi les autres victimes, des touristes, certains effectuaient une croisière : abattus, cinq Japonais, quatre Italiens, trois Tunisiens, deux Colombiens, deux Espagnols, un Australien, un Polonais et deux Français. Un troisième pourrait avoir été tué.

“J’ai vu le terroriste arriver du bout du couloir, dit Marylin sur son lit d’hôpital, il est entré d’un coup en tirant de partout, et moi par miracle c’est les gens devant moi qui m’ont protégé, et qui malheureusement ont pris les balles. Moi je suis saine et sauve alors que la personne qui était devant moi elle a pris une balle dans la tête”.

Un autre Français raconte l’horreur, le choix impossible qu’il a du faire : “J’ai fait ce que j’ai pu. J’ai du choisir entre mon fils et ma femme… Je n’ai pu protéger que le petit.”

“Vous êtes parti avec votre enfant ?” “Voilà, j’ai sauté sur lui pour le protéger et je n’ai pas pu protéger ma femme.” “Elle est en vie ?” “Elle est en vie, c’est déjà ça.”

L’attaque semble avoir directement visé l‘économie tunisienne, et l’une de ses locomotives, le tourisme :
l’italien Costa Croisières, qui déplore de nombreuses victimes parmi ses passagers, a annulé ses escales en Tunisie.

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