Bogotá fière de ses graffitis

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Par Raphaele Tavernier avec AP
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Autrefois considéré comme un acte de vandalisme, le graffiti est désormais une attraction touristique à Bogotá. Ici, les autorités encouragent même

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Autrefois considéré comme un acte de vandalisme, le graffiti est désormais une attraction touristique à Bogotá. Ici, les autorités encouragent même cet art en rétribuant des artistes. Les murs de la capitale colombienne sont devenus une véritable palette de couleurs. Les façades des bâtiments révèlent des techniques en style graffiti variés. De vraies œuvres d’art présentées aux touristes.

“Le graffiti, malgré les nombreuses règles et nouvelles lois dont il est tributaire, ne meurt jamais. Il y aura toujours des gens seront en désaccord avec certaines choses et qui vont s’exprimer à travers les graffitis, que ce soit légal, illégal, ou du vandalisme “, explique l’artiste urbain Edgar Russi.

“Le graffiti a été utilisé comme un outil de changement. Le Graffiti, l’art urbain, sert à transmettre un message, à livrer une impression, à changer l’environnement quotidien des gens, partout où ils vont », dit un autre artiste, Nicolás Castro.

L’une des plus belles réalisations reste un portrait du prix Nobel colombien de littérature Gabriel Garcia Marquez. Une œuvre commandée par les autorités colombiennes après la mort de Gabriel Garcia Marquez à un groupe d’artistes urbains.

“Nous ne pouvons pas être aveugles devant le fait que les jeunes s’identifient fortement à ce graffiti. Il résonne en eux autant que si vous leur présentiez une œuvre, disons, de Fernando Botero. Mais s’ils ont un morceau de graffiti, ils peuvent placer un bout de cet art sur le tee-shirt ou encore leur chapeau”, dit Gustavo Ortiz, Directeur du Musée d’Art Contemporain de Bogotá.

Les artistes locaux, qui reçoivent des honoraires et du matériel de peinture, profitent du moindre centimètre carré pour s’exprimer. Et reconnaître l’art urbain comme une expression artistique légitime a eu des effets imprévus à Bogotá. De passage en Colombie pour un concert, il y a deux ans, Justin Bieber, lui-même, n’a pas résisté à l’appel de la bombe de peinture.

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