Yémen : l'ONU condamne la prise de Taëz par les Houtis

Yémen : l'ONU condamne la prise de Taëz par les Houtis
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Par Euronews avec Reuters
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Les Houthis ont partiellement pris le contrôle de Taëz, troisième ville du Yémen. Ces miliciens chiites soutenus par l’Iran et qui ont fait alliance

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Les Houthis ont partiellement pris le contrôle de Taëz, troisième ville du Yémen.

Ces miliciens chiites soutenus par l’Iran et qui ont fait alliance avec l’ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh, se sont notamment emparés de l’aéroport militaire de la ville.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a réaffiché son soutien au président yéménite Abd Rabbou Mansour Hadi.
Evoquant une nouvelle fois la menace de sanctions contre les Houthis, les 15 pays membres ont alerté sur le risque de guerre civile.

“Toute partie qui chercherait à pousser le pays dans une direction ou l’autre ne ferait que prolonger le conflit, et l’orienter dans la veine d’un scénario Irak-Libye-Syrie combiné”, a déclaré Jamal Benomar, médiateur des Nations unies pour le Yémen.

La ville montagneuse de Taëz est située sur l’axe routier qui relie la capitale Sanaa, dont les Houthis ont pris le contrôle en septembre dernier à Aden, deuxième ville du pays où le président Hadi s’est réfugié en février.

Le chef de file des Houthis, Abdel Malek al-Houti a critiqué la réaction du Conseil de sécurité de l’ONU, et ces pays qui “cherchent à faire du mal aux autres”.

Au moins 142 personnes sont mortes à Sanaa vendredi dernier dans un triple attentat suicide contre des mosquées fréquentées par des chiites.
Il s’agit des premières attaques revendiquées par le groupe Etat islamique au Yémen.

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