Crash de l'Airbus A320 : le co-pilote aurait volontairement précipité l'avion au sol

Crash de l'Airbus A320 : le co-pilote aurait volontairement précipité l'avion au sol
Par Sandrine Delorme avec Joël Chatreau, Agences
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Le mystère des circonstances de l’accident du vol Barcelone-Düsseldorf de la compagnie allemande Germanwings dans le sud des Alpes françaises semble

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Le mystère des circonstances de l’accident du vol Barcelone-Düsseldorf de la compagnie allemande Germanwings dans le sud des Alpes françaises semble partiellement levé.

Le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, en charge de l’enquête, a donné de nombreuses informations qui éclaircissent les faits, lors d’une conférence de presse à l’aéroport de Marignane, après l‘écoute des données audio de la première boîte noire.

“Le co-pilote a refusé d’ouvrir la porte au commandant de bord sorti momentanément du cockpit et il a actionné les commandes activant la descente de l’appareil”, a déclaré Brice Robin.

“Il n’avait aucune raison d’empêcher le commandant de bord de revenir dans la cabine de pilotage. Le commandant de bord a essayé d’entrer, on l’entend frapper à la porte, bouclée de l’intérieur. Le copilote ne répond pas. On entend sa respiration donc il était vivant jusqu’au moment du crash. Il a volontairement permis la chute de l’avion”.

“Ce comportement peut s’analyser comme une volonté de détruire l’avion”, a-t-il ajouté.

Le procureur a donné le nom du co-pilote de nationalité allemande. Il s’agit d’Andreas Lubitz, 28 ans. Il travaillait depuis quelques mois seulement et avait une centaines d’heures de vol sur cet appareil. Il a précisé que le jeune homme n‘était pas répertorié comme terroriste.

“Au jour où je vous parle, il n’y a, à mon sens, aucun élément qui milite en faveur d’un attentat terroriste.”

Il a cependant précisé qu’il fallait encore examiner “l’environnement“ d’Andreas Lubitz.

Brice Robin a estimé en conclusion que les 144 passagers n’ont réalisé la situation qu’au dernier moment : “nous n’entendons des cris qu‘à la fin, dans les toutes dernières minutes”.

Le procureur a précisé “réfléchir à une requalification de l’enquête”, ouverte dans un premier temps pour “homicides involontaires”.

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