Les chefs d'entreprises veulent aller plus loin que le plan Juncker

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Par Euronews
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Avec un investissement au plus bas depuis 20, les entreprises européennes attendent avec impatience le plan d’investissement promis par la Commission

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Avec un investissement au plus bas depuis 20, les entreprises européennes attendent avec impatience le plan d’investissement promis par la Commission pour le mois de juin. Réunis à Bruxelles, les représentants du patronat ont aussi entonné leur leitmotiv.

“ Dans le domaine social, dans le domaine fiscal, dans le domaine environnemental, c’est très important que progressivement on converge, en simplifiant énormément la bureaucratie, la technocratie et l’environnement réglementaire “, nous a dit Pierre Gattaz, le président du Medef.

A l’origine de cette conférence d’un jour, BusinessEurope, qui représente les chefs d’entreprise dans 33 pays.

“ Nous devons régler certains points, martèle sa présidente Emma Marcegaglia. Par exemple le coût de l‘énergie doit être réduit, il y a encore beaucoup trop de bureaucratie et nous devons nous ouvrir à l’international. “

Le plan Juncker se base sur 21 milliards d’euros de fonds européens et pour l’heure, seulement quatre pays ont annoncé y contribuer via leurs banques de développement, l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne. D’où ce commentaire du président de la Commission Jean-Claude Juncker :

“ Ces Premiers ministres qui disent à leur électorat que ce plan n’est pas suffisamment ambitieux devraient essayer de trouver de l’argent dans leurs poches. “

Le numérique fait partie des secteurs qui pourraient profiter de ce plan. A en croire le représentant de Telefonica Carlos Lopez Blanco, les Européens ont tout à y gagner.

“ Dans toutes les activités qui sont liées aux technologies, le chômage des jeunes est soit minime soit inexistant, assure-t-il. C’est la preuve de l’importance de développer ces qualifications pour l‘économie européenne et pour pouvoir être compétitif dans un monde globalisé. “

Bruxelles propose d’ailleurs d’unifier les marchés du numérique, mais le fait que les capitales européennes aient refusé la suppression des frais de roaming en Europe n’est pas forcément de bon augure.

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