Ce sont des artistes grecs et ukrainiens qui se sont vus décerner cette année le Princess Margriet Award. Les princesses Margriet et Laurentien des
PUBLICITÉCe sont des artistes grecs et ukrainiens qui se sont vus décerner cette année le Princess Margriet Award. Les princesses Margriet et Laurentien des Pays-Bas avaient fait le déplacement au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles pour l’occasion. La Biennale d’Athènes a été récompensée pour sa contribution à la diversité culturelle et sa résilience face à la crise.
“ Pour survivre, nous devons constamment nous réinventer. Donc nous changeons le format de la biennale d’une édition à l’autre, et c’est ce qui nous permet de rester cohérents mais aussi de durer “, explique Poka-Yio, venu représenter la Biennale.
Egalement récompensé, le Visual Culture Research Center d’Ukraine, une plate-forme réunissant des artistes, des universitaires et des collectifs de citoyens.
“ Le prix que nous avons reçus aujourd’hui prouve qu’intuitivement, nous avons trouvé une résonnance entre notre travail en Ukraine et ce qui se passe en Europe “, a confié au micro d’euronews Olexiy Radynsky.
A travers ces lauréats, c’est donc bien le débat d’idées, la créativité mais aussi l’action citoyenne qui sont récompensés, plus encore en temps de crise.
“ C’est aussi la reconnaissance que de vraies luttes sont en cours en Grèce et en Ukraine. Des luttes qui ne se limitent pas à ces deux pays. Ils sont symboliques et très représentatifs de ce que l’Europe traverse, une crise qui n’est pas seulement une crise économique mais aussi une crise identitaire “, conclut Rana Zincir Celal, membre du jury.