Avec "Lost River", Ryan Gosling passe derrière la caméra

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Par Euronews
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Ryan Gosling fait ses début en tant que réalisateur avec “Lost River”. Dans une ville qui se meurt, Billy, mère célibataire de deux enfants, est

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Ryan Gosling fait ses début en tant que réalisateur avec “Lost River”. Dans une ville qui se meurt, Billy, mère célibataire de deux enfants, est entraînée peu à peu dans les bas-fonds d’un monde sombre et macabre, pendant que Bones, son fils aîné, découvre une route secrète menant à une cité engloutie. Billy et son fils devront aller jusqu’au bout pour que leur famille s’en sorte.

Au coeur du film, la ville de Détroit dans le Michigan aux Etats-Unis. C’est là que Ryan Gosling a décidé de tourner “Lost River”.

“C‘était une sorte de retour sur expérience d’aller à Détroit, car j’avais une vision très romantique de cette ville quand j‘étais enfant. Je suis canadien et j’ai grandi au Canada, et la proche ville de Detroit, notamment, représentait “le rêve américain”. Et quand j’ai découvert cette ville, ça a été comme si ce rêve se transformait en cauchemar pour certaines familles de ces quartiers abandonnés, sans lumière, des familles qui s’accrochaient à leurs maisons, qui souvent étaient en ruine ou brûlées. Et j’ai alors pensé que j’aimerais essayer de faire un film sur ce sujet là”, explique Ryan Gosling.

Dans “Lost River”, on retrouve notamment Matt Smith, Christina Hendricks et Eva Mendes, la compagne du réalisateur.

Pour Ryan Gosling, passer derrière la caméra a été une expérience unique et une expérience, finalement, dit-il, plus surprenante qu’il ne pensait. Quand il parle de son film, Ryan Gosling évoque l’image d’un “conte de fées noir”. Un conte de fées qui aurait mal tourné.

“Nous ne voulions pas que ce soit un film politique parce que nous voulions vraiment nous concentrer seulement sur une famille et sur sa lutte pour garder sa maison. Sur son expérience face à ce rêve qui devient un cauchemar. Donc nous avons privilégié la structure d’un conte de fées afin que ce soit plus accessible émotionnellement parlant pour d’avantage de spectateurs”, ajoute le réalisateur.

Lors de la première mondiale de “Lost River”, l’année dernière au festival de Cannes, le film a suscité une série de critiques plutôt négatives. Il est en ce moment sur les écrans américains et européens avant le Brésil et le Japon en mai prochain.

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