Quatre jours de vote, une opposition qui a boycotté le scrutin, et un président qui va sans doute prolonger sa main-mise sur le pays : les élections
PUBLICITÉQuatre jours de vote, une opposition qui a boycotté le scrutin, et un président qui va sans doute prolonger sa main-mise sur le pays : les élections générales sont terminées au Soudan.
Le scrutin, présidentiel et parlementaire, a été prolongé d’un jour mais malgré cela, le taux de participation est resté faible, n’en déplaise à Ibrahim Ghandour, bras droit du président Béshir :
“Nous pouvons vous assurer que nous sommes plutôt satisfaits du taux de participation. Et ceux qui parlent d’un taux faible ne savent pas de quoi ils parlent, ou alors ils en parlent à dessein”.
Omar el-Beshir, 71 ans, est au pouvoir au Soudan depuis vingt-cinq ans. La Cour Pénale Internationale le réclame pour des faits de génocide au Darfour.
Face à lui lors de cette élection se sont présentés une dizaine de candidats, peu connus du public, et la plus grande partie de l’opposition a boycotté le scrutin, lui assurant une victoire déjà acquise.