La communauté chypriote turque est prête à dialoguer avec les chypriotes grecs indépendamment de l‘élection de son dirigeant. C’est ce qu’affirme le
La communauté chypriote turque est prête à dialoguer avec les chypriotes grecs indépendamment de l‘élection de son dirigeant. C’est ce qu’affirme le Docteur Meltem Samani, qui est membre de l’Association pour le Dialogue et la Recherche Historique, au sein de la Maison de la Coopération, à Nicosie :
“Dans cette élection, l’espoir d’un changement est très grand. Quand on parle de changement, on ne parle pas seulement de changer de personne au poste de président, non, en fait l’attente de la communauté est essentiellement qualitative. On attend un changement de politique, de type de gouvernance. Ce que je veux dire, c’est que pour les Chypriotes turcs, la solution du problème de Chypre est une nécessité absolue. Avant de choisir un dirigeant, les gens recherchent d’abord un négociateur qui pousserait en faveur d’une solution de paix et de réunification.”
“Peut-on dire que les négociations reprendront immédiatement après ces élections ?” demande notre correspondant Bora Bayraktar.
“Cela en a tout l’air. Toutes les données le montrent. La situation a changé, le tableau évolue, il y a eu une mobilisation sans précédent autour de ce processus de paix avant les élections de la part du secrétaire des Nations Unies et de ses représentants sur le terrain. Les négociations de paix devraient normalement reprendre fin mai. Il y a en tout cas une forte attente de la part de la population pour que ce soit le cas. C’est pour cela que tous les candidats ont insisté sur le fait qu’ils sont prêts à négocier.”