Dardanelles : retour à Gallipoli

Dardanelles : retour à Gallipoli
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Par Euronews
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A Gallipoli, cent ans après l’offensive des alliés, les signes de la guerre sont bien présents, et à flanc de colline, les mots d’un poème se font

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A Gallipoli, cent ans après l’offensive des alliés, les signes de la guerre sont bien présents, et à flanc de colline, les mots d’un poème se font messagers de la grande Histoire.

Des balles oubliées dans ces garrigues, Gökhan Tarkan Karaman en a trouvé souvent. Il connait bien cette région marquée par l’un des épisodes les plus douloureux de la Première guerre mondiale, une région qu’il a arpentée depuis sa jeunesse. Il est aujourd’hui le producteur d’une série documentaire sur la bataille des Dardanelles.

Bora Bayraktar, euronews:
“Quand vous vous promenez dans la péninsule, que voyez vous, que ressentez-vous?”

Gökhan Tarkan Karaman:
“Ce n’est pas un endroit où n’importe qui peut venir facilement. C’est un grand territoire, et vous le savez, un demi-million de personnes sont venues se battre ici. C’est un endroit où les balles se percutaient littéralement à certains moments.Tant de balles ont été tirées ici, tant de bombes ont été éclaté… Quand vous marchez, il faut faire attention, il reste des balles, des éclats d’obus et de missiles. Après la pluie, surtout, on peut butter sur du matériel de guerre, juste sous nos pieds.”

De ces jours où les Anzacs ont bataillé en vain pour tenter d’arracher un contrôle du détroit, restent ces traces de combats consignées méticuleusement par les conservateurs, et qui apportent encore aujourd’hui de nouveaux éléments de connaissance.

Gökhan Tarkan Karaman:
“Il reste tellement d’inconnues. Nous parlons d’une guerre qui a duré 8,5 mois. Nous parlons d’il y a 100 ans. On découvre encore beaucoup de choses qu’on ne savait pas, ou qui ont été mal transmises, sur cette guerre que nous commençons à connaître correctement.”

L’enfer du champ de bataille, et un bateau des Anzacs, échoué, pour le rappeler…

Bora Bayraktar, euronews:
“25 avril 1915, c’est le jour où les Alliés ont débarqué aux Dardanelles. 100 ans après, les signes des combats sont encore visibles. Seule consolation après cette guerre où tant et tant de personnes ont été tuées, c’est qu’elle n’a pas laissé la haine derrière elle, mais l’amitié.”

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