La crainte d'une nouvelle guerre civile au Burundi

La crainte d'une nouvelle guerre civile au Burundi
Par Julien Pavy avec AFP, Reuters
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La tension reste vive au Burundi, théâtre depuis trois jours de violentes manifestations de l’opposition. Elles ont été déclenchées par l’annonce

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La tension reste vive au Burundi, théâtre depuis trois jours de violentes manifestations de l’opposition. Elles ont été déclenchées par l’annonce, samedi, de la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat présidentiel, alors que la Constitution n’en autorise que deux.

Policiers et opposants se sont à nouveau fait face ce mardi dans les faubourgs de la capitale Bujumbura. Ces manifestations sont interdites par les autorités qui ont procédé depuis samedi à plusieurs arrestations et à la fermeture d’une radio indépendante. Une répression dénoncée par le principal chef de l’opposition, Agathon Rwasa, qui appelle au respect de la Constitution : ‘‘Le droit de manifester est reconnu par la Constitution. Ceux qui protestent dénoncent le mépris exprimé samedi dernier par Pierre Nkurunziza et son parti envers la Constitution. Nous ne pouvons pas accepter que ce pays soit dirigé par la volonté d’un seul parti, le Cndd-FDD.’‘

Ces manifestations font craindre un nouveau conflit dans un pays qui reste profondément marqué par treize années de guerre civile, qui a fait plus de 300.000 morts. En 2008, au terme de négociations difficiles, le président Pierre Nkurunziza et le chef rebelle Agathon Rwasa étaient finalement parvenus un accord de cessez-le-feu, qui demeure fragile…
Conséquence des violences de ces derniers jours, des milliers de Burundais fuient vers le Rwanda ou la République démocratique du Congo.

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