Le gouvernement népalais admet être dépassé par la catastrophe

Le gouvernement népalais admet être dépassé par la catastrophe
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Par Laurence Alexandrowicz avec AFP, REUTERS
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Le Premier ministre népalais tente de rassurer ses concitoyens. Sushill Koirala a fait un état des lieux à Katmandou, effectuant une visite dans un

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Le Premier ministre népalais tente de rassurer ses concitoyens. Sushill Koirala a fait un état des lieux à Katmandou, effectuant une visite dans un hôpital, la première depuis la catastrophe. Le gouvernement est vivement critiqué pour sa gestion de la crise, et certains Népalais réclament son départ. Pour preuve, des sifflets ont accompagné la voiture du Premier ministre. Le gouvernement a reconnu être dépassé par l’ampleur du séisme.

200 manifestants se sont rassemblés devant le Parlement pour protester, quand d’autres affrontaient la police ou l’armée, pour réclamer de l’aide, à Katmandou, comme dans des régions reculées du Népal. Les maladies commencent à se développer et les enfants n’ont pas d’eau potable à boire, se plaignent les Népalais, installés sous des tentes de fortune.
“On dort sur des sacs plastique en utilisant des châles pour se couvrir, dit Sarura, aux côtés de son mari Laxmi, et leur bébé Tuijan, quatre mois. Les enfants dorment couchés et nous, nous dormons assis.”

“Beaucoup de gens sont sans-abris, dit Prabin Sahs, un jeune homme de 25 ans. On ne reçoit de l’aide ni des partis politiques, ni d’ailleurs. Alors ici on se débrouille par nous-même. Même cette tente, on a fait ça nous-même.”

Les Népalais pourraient faire payer au gouvernement sa faiblesse, un gouvernement déjà fragile dans un pays miné par l’instabilité politique depuis la fin de la guerre contre les rebelles maoïstes en 2006.

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