Burundi : trêve fragile à Bujumbura

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Par Euronews
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Une trêve a été décidée à Bujumbura ce samedi par l’opposition, au lendemain des affrontements entre la police et des centaines de détracteurs du

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Une trêve a été décidée à Bujumbura ce samedi par l’opposition, au lendemain des affrontements entre la police et des centaines de détracteurs du président burundais.

Les manifestants protestaient contre la candidature à troisième mandat du président Nkurunziza.

Selon les défenseurs des droits de l’homme, ces affrontements ont fait au moins 17 morts depuis le 26 avril.

“Cette police est contre nous” disait vendredi un des manifestants. “Ils nous tirent dessus e n plein jour, l’armée ne nous aide pas, mais nous n’abandonnerons pas, nous allons nous battre, nous devons rester ici.”

Malgré les vives protestations, le président Pierre Nkurinziza a déposé vendredi sa candidature à l‘élection du 26 juin, candidature pour un troisième mandat considéré comme anticonstitutionnel par l’opposition.
Les troubles qui agitent le Burundi ont provoqué le départ de dizaines de milliers de réfugiés vers les pays voisins.

Selon les observateurs, depuis le début de la crise, plus de 50 mille Burundais se sont réfugiés au Rwanda, en Tanzanie et en République Démocratique du Congo.

Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a entamé ce vendredi des consultations à huis clos sur la crise au Burundi.

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