La peine capitale a été prononcée en première instance à l’encontre de l’ex-président égyptien Mohamed Morsi, condamné à mort notamment pour des
PUBLICITÉLa peine capitale a été prononcée en première instance à l’encontre de l’ex-président égyptien Mohamed Morsi, condamné à mort notamment pour des accusations liées aux violences durant la révolte de 2011 contre Hosni Moubarak.
La peine de mort a également été réclamée pour une centaines d’autres accusés, dont les dirigeants des Frères musulmans Mohamed Badie et Mohamed Beltagi.
L’acte d’accusation faisait aussi état d‘évasion de prison, d’espionnage et de conspiration avec le Hamas et le Hezbollah. Les accusés ont la possibilité de faire appel et, comme le veut la loi, le verdict a été transmis pour avis consultatif au Grand mufti d‘Égypte.
Ces condamnations interviennent alors que le mouvement des Frères musulmans fait l’objet d’une répression sanglante mise en place par le pouvoir du président Abdel Fattah al-Sissi.
Quelques heures après que le verdict soit rendu public, trois magistrats ont été tués par balle dans la ville d’Al Arich, dans le nord du Sinaï, une région sont actifs des groupes jihadistes favorables à Mohamed Morsi.
Après la révolution de 2011 et le renversement d’Hosni Moubarak, Mohamed Morsi avait gagné la présidentielle et était devenu le premier président élu démocratiquement en Égypte.